2016, Mechanical/sound installation
Production : Le Fresnoy Studio national des arts contemporains
Size: (length, width, depth) basin(2mx1mx40cm) in a black space surrounded by walls(3mx2.5mx3m)
Materials: basin, water, wave mechanism, engraved plexiglass plate, LED spotlight
In a basin whose water is illuminated, a mechanical system produces waves that constantly strike fragments of transparent plexiglass.
The light is invisible in the water because it passes through a transparent material.
As soon as an opaque material penetrates this illuminated water, the material reflects the light and becomes luminous. This luminous phenomenon is produced thanks to the difference in transmittance of the materials.
Governed by this physical phenomenon, Plexiglas as an inert material is endowed with a life and becomes a landscape that constantly changes its appearance.
Drawings engraved on broken plexiglass plates represent vegetations that create asperities and catch the light.
In this miniature synthetic ecosystem, the border between nature and artifice is hazardous. It functions by the movement with which one constantly alters the other.
I am interested in water as an element that links man and nature.
The wave is here a symbol of the alternation that makes a perpetual back and forth between the living space of man and the beyond of our world, such as the sea.
The islands are part of my origins, they exist with a fragile balance between its isolation and the external influence it receives.
The sea was always familiar to me in my childhood. I often went to my father's area on the island of Shikoku known as the island of fishermen and sailors. The sea was for me something fertile and at the same time frightening, and especially, close to man.
When I face the sea, I become aware that I am a human being, that I am nothing at all in front of the greatness of the sea, and that I am a misplaced foreign element.
This is where I question my own identity as a Man, a creature of nature who lives in a world of artifice, built by Man himself.
Dans un bassin dont l'eau est illuminée, un système mécanique produit des vagues qui frappent sans cesse des fragments de plexiglass transparent.
La lumière est invisible dans l'eau car elle passe au travers d'une matière transparente.
Dès lors qu'une matière opaque pénètre dans cette eau éclairée, la matière reflète la lumière et devient lumineuse.
Ce phénomène lumineux est produit grâce à la différence de transmittence des matière.
Gouverné par ce phénomène physique, le plexiglass en tant que matière inerte est doté d'une vie et devient un paysage qui change constamment d'apparence. Des dessins gravé sur des plaques de plexiglass brisés représentent des végétations qui créent des aspérités et accrochent la lumière.
Je m'intéresse à l'eau comme élément qui relie l'homme et la nature.
La vague est ici un symbole de l'alternance qui fait un aller-retour perpétuel entre l'espace de vie de l'homme et l'au-delà de notre monde, tel que la mer.
Les îles font partie de mes origines, elles existent avec un équilibre fragile entre son isolement et l’influence extérieure qu’elle reçoit.
La mer m'a toujours été familière dans mon enfance. J'allais souvent dans la région de mon père sur l'île de Shikoku connue comme île des pêcheurs et des marins. La mer était pour moi quelque chose de fécond et en même temps angoissant, et surtout, proche de l'homme.
Quand je fais face à la mer, je prend conscience que je suis un être humain, que je ne suis rien du tout face à la grandeur de la mer, et que je suis un élément étranger mal placé.
C’est là où je m’interroge sur ma propre identité en tant que Homme, créature de la nature qui vit dans un monde d’artifice, construit par l’Homme lui-même.